Epoustouflantes ? Mirobolantes ? Difficile de trouver les mots pour décrire les performances de nos deux héros du jour tant elles sont exceptionnelles ! Avec ses 87 boucles réalisées, Claire Bannwarth atomise littéralement la marque réalisée par Paul Romestin en 2017 pour la première édition du Golden Talc (82 tours). Elle améliore de 24 boucles l’ancien record féminin ! 24 boucles, vous imaginez ? C’est un chrono déjà plus qu’honorable sur le 6 heures ! On peut dire que Christophe Anselmo aura eu chaud aux fesses une bonne partie de la course. Il ne menait la danse que de quelques précieuses minutes. Il a réussi à creuser l’écart en fin de course, sans doute en partie grâce à la défaillance de sa concurrente directe. 89 boucles, c’est le nouveau record à battre (181 km, 8000 m de D+ et 50 107 marches d’escalier). La boucle a mis en orbite deux nouvelles étoiles.
Ces deux prouesses ne doivent pas nous faire oublier pour autant les autres résultats. On pense notamment aux relais 2 féminins sur l’épreuve des 6 heures avec l’équipe « Les ponettes » (Clémence Dupraz/Chrystelle Lambert, 32 tours) et l’équipe « Telle mère, telle fille » (Florence Robin/Cézanne Robin, 28 tours) et au relais 3 Mixte toujours sur l’épreuve des 6 heures avec l’équipe « Team Spode » (Laurent Leroi/Anthony Gomes/Sophie Martin, 37 tours) qui améliorent également les records de l’épreuve. Chapeau bas !
Les résultats sur Terre de Runners.
Et pourtant la météo n’aura pas facilité les choses. Les températures, encore acceptables le samedi matin, ont grimpé en flèche en fin d’après-midi dès lors que le ciel s’est dégagé. Le cagnard plombait de ses rayons chauffés à blanc le site de la Sarra et nombreux sont les participants à avoir marqué le pas, ralentissant inexorablement la cadence. Epongeage, trempage de casquette (voir même de la tête) et recherche de l’ombre, tout était alors bon pour les coureurs avides de fraicheur. La boucle est belle mais elle est exigeante.
Panoramas somptueux sur la Ville, départ explosif en côte ou aux flambeaux, tapis rouge digne du festival cannois, magie de la montée Nicolas de Lange illuminée par plus de 600 lumignons, traversée de l’esplanade noyée sous la lumière des projos, des lasers et du gros son, autant d’éléments désormais classiques qui font la force de l’épreuve et participent à son ambiance festive.
Un énorme merci à tous les participants, bénévoles et partenaires de la Boucle. Nous vous donnons rendez-vous en mai 2019 pour la septième édition.
A très bientôt sur la boucle,
Lyon Ultra Run
[crédit photo :Johan Judith]